Si l'écume de la chanson française peut presque se réduire à Ferré, Barbara, Gribouille, Damia, Frehel, Eva et Nougaro, l'Allemagne, quant à elle, ne compte que peu de chansonniers d'envergure. La plus fofolle étant Nina Hagen, mais c'est une folie qui nous apparait forcée et surfaite. Si l'on est un hétérosexuel affirmé, on peut aussi avoir donc quelque penchant pour le très joli minois de Nena.
L'Amérique du Sud a La Lupe, Sosa ou Yma Sumac. L' Espagne, une Monica Naranjo. Le Portugal, une Marisa. L'Angleterre, quant à elle, a la délicieuse Kate Bush et Shirley Bassey. Quant aux Usa et au Canada, on fout tout à la poubelle, la Streisand comprise, à l'exception d' Ella Fitzgerald, de Nina Simone, de Louis Armstrong, et de Billie Holiday. Peut-être que Janis Joplin est aussi à sauver. L'Italie, a son monstre absolu, Mina, qu'on ne présente plus. Patty Pravo, Franco Battiato, Battisti, Ornella Vanoni, Venditti, ou Anna Oxa, quoique intéressants, se trainent, eux, bien loin derrière la diva assoluta. Renato Zero est lui comme son nom l'indique. Un succès incompréhensible. Vous découvrirez la Sardaigne avec Maria Carta. Du côté de la Russie, du Japon ou de la Chine, bien qu'on ait cherché, on n'a encore rien repéré. LHDDT, dis-nous !
Quant à Gaga, Dion et Madonna, la Galleuse les écrase de coups de sabots sur la tête, tac, tac, tac, en chantant "Ancora, ancora, ancora", jusqu'à ce que leur crâne s'ouvre, que leur cervelle éclate, et que leurs yeux explosent.
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