mercredi 29 juin 2011

Lettre morte pour une amitié défunte

Si, jusqu'à présent, j'ai parfois évoqué, brièvement et toujours avec   tendresse, diverses personnes, d'Orla à Christina, en passant par le mystérieux G, qui est l'énigme absolue de ma vie, personnes que j'aurais connues et  aimées  dans un passé plus ou moins lointain, jamais ne me suis-je permis de parler en mal d'individus dont, à un temps de ma vie, femmes ou hommes, je me suis senti proche. C'est une éthique et une ligne "éditoriale" auxquelles  je me suis toujours tenu et auxquelles, je tiendrai. En ce qui concerne les  loges et les lobbies, bien évidemment, le discours n'est plus le même. Le stylo se transforme aussitôt en cravache !
Voici cependant, qu'il y a peu,  j'ai reçu un commentaire anonyme -quel courage- désagréable, odieux et si méprisant qu'il en est méprisable, de la part d'une personne, que j'ai reconnue et identifiée immédiatement. Je ne reprendrai pas les termes, sauf un, dont cette gente personne m'a gratifié, "un cinglé de ton espèce"... Fort appréciable de la part d'un vieux copain, n'est-ce-pas  ?  C'est ce à quoi l'on est exposé quand on l'ouvre quelque peu. Quant aux commentaires désobligeants de mes ennemis, il n'y a rien de là que de très normal et logique : quand on flanque à tirelarigot des baffes, l'on ne s'attend pas à recevoir des caresses ! (quoique ?). Les braves gens, et surtout les Ârrrtistes, apprécient la révolte convenue : quand celle-ci est gauchiste, anti-chrétienne, favorable au canabis, à Cohn-Bendit, et en sous-mains, à la lignée maudite des Rothschild ! Quelle haine animait donc ces porcs en 68 de la France, tout comme, naïvement, la haine du sang, du sol, de la race anime les gauchos du 21 ème siècle, larbins stupides et utiles du grand capital.


Chanson pour un Absent



A ce faux anonyme, je ne trahirai pas cet anonymat dont il a voulu si indélicatement s'entourer, je n'y apposerai qu'une initiale, et lui répondrai juste ceci :


"Cher M,

je n'ai de leçon à recevoir de personne, encore moins de quelqu'un qui a commis l'irréparable. De plus, je ne suis pas dupe de l'espèce de mépris dans lequel tu me tiens, et ce, depuis déjà une dizaine d'années. Ton commentaire est symptomatique d'une personne qui m'a sûrement apprécié à une certaine époque de ma vie et de la sienne, mais qui, désormais, pour diverses raisons qui dépassent l'idéologie et mon entendement, m'exècre. Cela n'est nullement grave. L'amitié est ainsi faite. Nous ne nous verrons jamais plus, alors que t'importe ce que je puis penser ou dire ou écrire ? J'ai lu ta réaction à ma mère et à Cathy que tu as connues, est-il utile que je te décrive leur écoeurement ? Bien que tu ne m'aies nullement remercié pour la petite traduction que je t'avais faite trop complaisamment, nous nous étions dits "aurevoir", d'une manière qui n'avait rien de sordide. Désormais, les adieux sont scellés et définitifs, en chanson. Sais-tu ce qui, cher M, aura cassé notre amitié ? Le Shit ! Au lieu de perdre ton temps ici, occupe-toi donc de ce que tu auras le mieux accompli dans ta vie et dont je garderai le meilleur souvenir : ton jardin extraordinaire ! Cette missive est sans appel et n'exige aucune réponse de ta part que de toute manière, je ne publierai pas au cas où, refusant de tomber dans le sordide d'insultes et de querelles vaines entre anciens amis qui ne se comprennent plus."


LGBT

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