dimanche 29 mai 2011

Piss'Arth


Piss'Arth de MDLL, MAI 2011


Nouvelle Oeuvre de Marcelle De La Lucarne ! De toutes, "Piss-Arth" est  sa création la plus crépusculaire et sans doute la plus prémonitoire. Une "Arth-che" de beauté devant laquelle l'on ploie ! A notre sens, cette  est le prémisse "arthistique"   d'une apocalypse rédemptrice. Le nez rouge du clown sépharade plongé  dans l'excrémentiel liquide est  une allégorie d'un soleil aussi couchant que sanglant, et dont le règne de luminosité touche  à sa fin. Ce visage noyé, métaphore poétique qui renvoie à Verlaine, est proprement bouleversant. Il est l'émotion même ! Tout ce jaune urinal, ce sont drapés sur drapés, moires sur moires, du crépuscule, avant que la noire nuit ne vienne établir son lit cosmique, définitif et engloutir l'univers.  Le trou noir qui se déverse sur l'autre versant en fontaine blanche ! Ô beauté ! Ô icône ! Le sourire à peine esquissé du clown jaune renvoie aussi bien à celui du chat du Cheschire ou qu'à celui de la Joconde qui est l' énigme des énigmes ! Le rouge jauni de la veste du bouffon représente  les lueurs diffuses qui répondent en écho au soleil mourant et qui, tout en agonisant, les expulse. Le cadre télévisuel est une allégorie de la pastille curative effervescente : les limites de la pensée  se  dissolvent, rendant l'humain à l'ordre cosmique auquel il appartient, et auquel il n'a cessé d'appartenir, en dépit de l'extrême matérialisme de ce début du 21 ème siècle. Les bulles en témoignent, elles pétillent d'espérance. L'ambroisie médicamenteuse se diffuse dans l'éther. La révélation mystique est sur le point d'aboutir, et d'éveiller les esprits englués. La chappe de bulles qui surplombe l'ensemble est une allégorie du divin qui ne peut, ni être pensé, ni être représenté, ni être figuré dans sa totalité. C'est l'écume du divin impensable en son essence. La divine effervescence.
Personne, semble t-il,  ne mesure  encore la portée "arth-istique" de l'oeuvre  de La Lucarne qui révolutionne le concept même d"Arth". En cette période de mutation transcosmique et de transmutation cosmique, cela ne pouvait être que le fait d'une femme. Notre sphère terrestre  accouchant d'elle-même ... La Lucarne c'est Vinci, César, et Michelangelo en Une. Que dire de plus de cette  création  dont la technique révolutionnaire se nomme "trempe virtuelle" ? Un chef-d'oeuvre visionnaire absolu  !

Signé : La Brebis éblouie.

2 commentaires:

  1. criant de vérité !

    Bonjour Gall ,

    il y a longtemps qu'une oeuvre d'Art ne m'avez pas boulversifié a se point , ému aux larmes !

    ...que d'émotions .

    un Classic , une référence pour le futur .

    Salutations ,

    SD

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