jeudi 13 janvier 2011

Cul et Cerises...

                                                                   

Cette affiche, fameuse, est un résumé visuel, sage, du contenu de blogs gués que j'ai visités à escient. Apologie de la fesse, de la tablette de chocolat, de la jeunesse éternelle, du pénis XL, de la pétasserie. Trop de cul tue le cul, trop de connerie tue l'intelligence. La guétitude se situe quelque part entre chez Dior et chez Dolce Gabbana ! Parmi ces blogs, un joyau, un invraisemblable "Observatoire de l'hétérosexualité". Eh oui ! Selon ses auteurs, des "intellectuels" qui signent chez "Libé", l'hétérosexualité  est une invention (!). Le pendant gué sans doute de ce fruit sec féministe qu'était Simone De Beauvoir. "On ne nait pas femme, on le devient". Nos parents nous auraient donc conçus, forcés et contraints de le faire, semble t-il. Eh bien !
Ce que les blogs gués omettent de préciser, c'est,  derrière la façade des Fiertés offertes au tout venant,  combien ce milieu est dur, cruel, codé, codifié, impitoyable, immature, discriminant, déspiritualisé, soumis aux diktats de la société consumériste. Libre aux gués de s'y sentir comme des truites dans l'eau pure de rivière, moi, j'y fus et bien qu'en marge de cette mer de purin, une  baleine échouée sur la grève, asphyxiée par ses émanations.

Entre les bourrins hétéros et les gués snobs, où  faire son trou ?

J'irai plus loin, et en toute sincérité, vous confierai qu'il s'agit à mon sens, et singulièrement, je le précise, d'une sphère pleine de périls de divers ordres. Si vous dérogez un tant soit peu aux valeurs qui sont les siennes, entre Gymnase club et Calvin Klein, vous pouvez aller vous faire cuire un oeuf ou plutôt directement vous pendre.
C'est un monde, un petit cercle en réalité, avec lequel j'aurais coupé strictement tous les ponts, après y avoir vécu un amour grandiose, sans le moindre retour d'affection bien sûr, et conservé, un merveilleux ami, au sens pur d'amitié. Amitié qui n'est donc nullement de l'homosexualité. A l'exception par conséquent,  d'une  seule fulgurance, je n'en retire que du négatif, car,  la coupe des douleurs y fut si débordante, si pleine, que fuir pour me sauver  la peau, ou ce qu'il en reste, fut l'ultime solution,  forcée et contrainte, là oui. La noirceur de ce cercle n'est due à aucune répression de la société, elle est inhérente au cercle même. Lgbt, allez, chanter vos sérénades et vos Ramona, ailleurs ! Faites vibrer vos tambourins, sonner vos violons pleurnichards devant les ministères pour obtenir vos subsides, et rampez donc devant les Lobbies qui ont fait de vous ce que vous êtes. On connait vos nombreuses reptations lubriques devant les sieurs Delanoë, Berger, Lang... devant le spectacle de puanteur que compte ce système.
Si ce que je vous dis vous heurte, faites quelques autodafés de pages et de pellicules, ça vous passera les nerfs.
Si dans votre parcours, vous conjuguez cette "mouvance" avec le dit "monde artistique", grouillant de cancrelats, alors là vous gagnez votre Enfer.
Grâce au Ciel, je suis devenu solitaire et misanthrope (Femmes comprises, soyons égalofamfrindlis ).
A regarder tout autour, il apparait  que ce soit-là le cursus logique et inéluctable de pas mal de destinées. Tant de gens finissent seuls.
J'aurais haï, et aussi infiniment aimé, en pure perte, mais néanmoins,cette traversée-là, n'est-ce pas l'essentiel ?

Rions un peu :

http://heterosexualite.blogs.liberation.fr/

Les "littéraires" s'y mettent aussi : attention les yeux ! Par écrit, tout passe, les photos m'emmerdent. Ce qui explique, entre autre, que sur ce blog, l'esthétique guée corporelle y est fort peu marquée.

http://www.renaud-camus.org/wiki/wiki/texte-2

PS : rassurez-vous mes trésors, ce n'est pas contre vous que la brebis a sa dent maximale ...simplement, il est sain de remettre parfois les pendules à l'heure. Rose ? Mon oeil !

5 commentaires:

  1. J 'aime te lire quand tu écris de cette façon. On y ressent,un plein d 'émotions tel qu 'un bouquet de fleurs aux multiples couleurs, chargé en épines. Tout le monde sait que les échardes font mal.

    La vie est ainsi faite rien de sert de se forger une carapace qui n 'épouse pas les formes de notre corps à la perfection.
    Quand elle n 'est pas ajustée, les autres y trouve la faille, c 'est là que ça fait souffrir.

    J 'ai pour devise que je me répète tous les jours :

    - Vita brevis le temps est long la vie est courte

    Je pense que tu connais.....

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  2. La souffrance de tes années (pas) gaies t'a inspiré ce texte brillant et prenant. C'est du Le Gall dans ce qu'il a de meilleur !

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  3. @Je te remercie Argoat, mais je ne suis pas du tout d'accord. Ce n'est pas ici que je travaille mon écriture. Je le fais dans un contexte tout autre. Un long, un très long travail. Ici, je m'applique à n'avoir aucun style. Et toi, quand montes-tu ton blog ? Hein, penses-y !

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  4. Tu réussis à partager ton expérience vécue dans le milieu gay en trouvant des images et des mots qui véhiculent une émotion intense. La ménagère de moins de 50 ans est touchée, ainsi que celle de 50 et plus (enfin je suppose). Quant aux hommes, ils ne peuvent être insensibles à ce texte, car ils ont, à n'en pas douter, un coeur eux aussi....

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