BARBARA - LE MAL DE VIVRE
Lisez au préalable cet humble mais parlant article de notre cru...
http://legaysavoir.blogspot.com/2009/12/mf-et-linversion-de-la-fm.html
Notre génération n'appartient pas à celles en pamoîson devant la presque quinquagénaire Farmer aux allures d'adolescente. Nous avons cependant cédé en notre temps aux sirènes de l'idolatrie. Barbara, sorcière s'il en est et dotée d'une présence phénoménale, avec des moyens techniques dérisoires des années 70, si on les compare à ceux du show-biz d'aujourd'hui, fut la principale de ces "déesses".
Nous reviennent en mémoire les propos d'un journaliste qui parlait de Bobino 75 comme "d'un envoûtement au sens magique du terme". Il parlait juste. Et contrairement au piteux Gainsbourg, Barbara, liane noire et serpentine derrière son piano, tenait la route. Ils ont d'ailleurs fait une tournée commune et Gainsbourg a eu tellement honte devant ce monstre sacré, ce vampire femelle, qu'il n'en a pas finit la tournée.
Barbara, c'est la tragédie incarnée, réelle. Violée par son père, en errance pendant des années, et cooptée, mais pas avant ses 33 ans par le métier, juste après la mort de Piaf, puis le triomphe, mais qui ne guérit pas de tout. Et cet aveu à son public, qui est aussi aveu de solitude "Ma plus belle histoire d'amour". Elle fut, avec Brel ou le franc-maçon Léo Ferré, (eh oui) la crème de la crème, et donnait en patûre ses poésies, ses mélodies, sa nostalgie, son mystère, son mal de vivre, sa hauteur d'esprit. Après sa mort, sa famille, enragée de ne pas avoir eu sa maison de Précy, qu'elle avait donnée en héritage à sa secrétaire, vendit ,de rage, jusqu'à ses assiettes dans une salle des ventes, evènement qui à la fois attira et écoeura les fans.
La vulgarité des artistes qui ont suivi cette époque bénie des années 60 n'en est que plus manifeste.
Gainsbourg, pianiste médioce, fut le chef de file aphone de la décadance merdique, pornocrate, pédophile, alcoolisée, antinationaliste...son "Aux armes etc." version reggae de névrosé est encore dans les mémoires.
La France l'aura adûlé et rendu richissime, et il n'aura fait que vomir son trop-plein de Whisky sur Elle comme dans une lunette de WC...
Mais nous nous égarons, oui, ces spectacles sciemment dits "messes", ces cérémonies enivrantes, ont de tout temps contenu une composante occulte, composante qui a toujours existé lors des manifestations "religieuses" paiennes, mais avec en sus, la technologie du 21ème siècle.
La prostituée majeure qu'est cette Farmer met en lumière les obsessions de l'Olympe des élus de ce monde : le sexe et la mort. Le show-biz n'étant pas d'extraction chrétienne, la parole du Christ, la promesse de l'au-delà sont chez eux vaines. Chez une Madonna, comme toute bonne américaine,ne subsiste que le sexe, que la provocation gratuite, que le culte de la jouissance du corps. Une branleuse au sens littéral et figuré.
Les hard-rockeurs donnent eux la dimension mortifère, destructrice, apocalyptique à un point de regretter qu'eux ne furent pas des lumières avortées, tant elles sont ravageuses.
Cela a commencé avec ces rockeurs, les Rolling Stones, et Mick jagger en tête. Le Punk fut une autre étape, ensuite le Gothique à l'ésotérisme crépusculaire au-delà du baudelairien.
Où en est donc réduit ce monde où une monstruosité comme l'atroce Marylin Manson, offre à la jeunesse ses yeux aux lentilles de fou, sa laideur, son immondice, ses mises en scène granguignolesques, son désespoir de damné, en jouant sciemment des symboles sataniques les plus odieux ...
Face à un astre aussi lividement noir, on ne peut que dégueuler. Personne n'a ici le secret de Dieu. personne ne peut jurer que ces épouvantails seront perdus à jamais et connaitront ou non la seconde mort , celle de l'âme...
Comment la Lumière peut-elle accueillir de tels gouffres d'opacité en Son Sein quand ces âmes perdues aborderont l'au-delà auquel elles ne croient parfois pas ? Nous ne le savons pas. Nous pensons que certains savent en leur for intérieur qu'ils sont déjà foutus et s'en donnent à coeur-joie, quoiqu'en eux, il ne peut y avoir de joie. Que reste t'il en elles ? Sinon la noirceur.
Par contre, nous savons la souffrance que ces gens infligent : la désorientation de la jeunesse, l'appel au suicide qui n'a plus besoin d'être subliminal, l'appel à la drogue, au chaos... l'abîme qu'ils creusent en elles.
Et ces gens-là, coupables au plus profond d'eux-mêmes, ne sont pas condamnés par la société, oh que non, ils servent trop les desseins de la Maçonnerie la plus secrète et du grand Capital. Sinon, ces pantins n'en seraient pas là.
Oui, les grands spectacles du show-biz,sont, et comment ! actes de sorcellerie sur les foules.
Que la Lumière néanmoins les bénissent, car, on peine à le croire, mais peut-être ne savent-ils pas très exactement ce qu'ils font.
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