lundi 21 juin 2010

Camille...dite ORLA


L'Histoire aura retenu sa partenaire de Music-hall, la belle et photogénique Marie-France, mon coeur, lui, aura retenu la divine Camille ...
Artiste de Cabaret, splendeur aux yeux verts pailletés d'Or, grande buveuse de Leffe devant l'Eternel ...
Elle est au Ciel, elle est mon Ange-gardien, je l'aime...
Une pareille Tête de Mule, une Individualité de ce Rang, une  Âme de cette Noblesse ! Qu'aurait-Elle dit de notre époque ? Elle aurait éclaté de rires, je crois. 
Elle me disait si souvent, d'un revers de main,"Ca ne m'intéresse pas"...
Quand  je l'entretenais d'une chose qui l'ennuyait ou l'agaçait.
Je tremble, ma Camille chérie, à voir ton image ainsi diffusée, alors que le monde, lui, t'a rabrouée, et ne t'a pas reconnue.
Je me souviens, en janvier 2000, 3 mois après ton décès en octobre 1999, du signe que depuis le Ciel, tu m'auras donné, de la Lumière que tu m'as transmise.
A mon tour de te rendre grâce, de te renvoyer l'écho de ta sublime Clarté, de briller de l'Eclat que tu m'as donné. Tina t'a rejointe désormais.
Cet hommage si menu, si modeste, est  un bouquet de violettes que je te tends au travers des drapés du Ciel.
Ta voix érayée de fumeuse, tes fou-rires, uniques...
Souviens-toi de nos prises de bec, de nos chamailleries, de nos embrassades !
Toujours autour d'un pot.
Quelle belle amitié nous nous sommes attribués l'un à l'autre...
J'aimerais tant, si certains te reconnaissaient devant leur écran, qu'ils s'agenouillent à terre devant ton Image, pour honorer la Déesse que tu fus et pour laquelle, pourtant, tu ne t'es jamais prise.
Le monde a changé Camille, il est devenu fou.
Paris, tu ne le reconnaitrais plus. Ni ton Belleville, ni ton Mistral...
Ils n'ont plus ni la Foi, ni la Connaissance. Ils rampent et ne croient qu'à ce qu'ils voient.
"Je suis une Sorcière", disais-tu, tu étais une Fée, oui, et tu me l'as prouvé.
Pardonne certaines insanités, pardonne leurs insultes.
Ils ne savent rien du Ciel.
Tu es mon Sceau de protection, Tu es mon Guide, de ce Plan-ci, aux Tiens si élevés, Camille,  je t'envoie mon plus Sincère, mon plus Intime, mon plus Vibrant AMOUR.


A genoux devant la grâce des grâces ! Vous n'êtes que des puceaux spirituels face à ELLE !

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