mercredi 23 juin 2010

Comment se propagent les rumeurs sur le Net ...

Ce ne serait pas à pleurer, qu'on en rirait ! Ou encore, comment de manière dégueulasse dézinguer la gueule de quelqu'un suite à un mensonge et à une blague de potache.
Depuis la création de mon  blog, les seuls salves que j' ai reçues ne viennent  pas du camp national mais de celui des prétendus progressistes qui révèlent leur vrai effroyable visage stalinien. Le politburo agit.
Voici la petite histoire, elle est symptomatique des leurres du net, qui est un bon lieu pour la défense des idées mais certainement pas pour se faire des amis, ou faire de bonnes rencontres.
Depuis des mois, X, un  cousin et ami très proche, tout aussi breton que moi-même, me loge chez lui.
Suite à quelques articles offensifs fm et gayocritiques, D, un militant actif de la communauté gaie demande de manière surprenante mais affable de prendre contact avec moi.
Je mets mon ami X, au courant, et, n'ayant pas de portable, X, accepte que je donne à cet interlocuteur son propre numéro de téléphone.
La seule consigne que X  me donne étant de donner un jour et un horaire très précis à l'interlocuteur,  11 heures du matin, pour qu'il m'appelle moi et qu'il m'ait directement au téléphone.
Le Jour X, 11 heures, j'attends, le téléphone sonne, je décroche.Cela ne peut être que notre bonhomme. En effet, c'est lui. Je précise qu'au lieu de donner mon vrai prénom, j'avais donné par courriel celui de X, car X n'étant pas sur liste rouge, un autre prénom aurait fait suspect, et mon ami n'y voyait d'ailleurs aucun mal.
 Avec D, nous conversons aimablement. Cette personne, qui avait tout simplement fait une recherche d'identité sur  http://www.pagesjaunes.fr/  croit avoir à faire au locataire de la ligne.
La conversation avec D est agréable, très même, nullement agressive, même si nos désaccords, bien évidemment, persistent.
Blagueur de première, le vrai X, lui, se marre. Il s'en fiche. Le gars, D, est tombé dans le panneau et est persuadé qu'il discute avec mon ami, par ailleurs, auteur il y a 10 ans de différents ouvrages...que je serais bien incapble d'écrire.
Jusqu'à présent, cela ne semble ne pas avoir de conséquences.
De concert, nous jouons sur l'ambiguité.
Là, est notre faute. X,  ancien  acteur et chanteur classique, et vrai pitre dans la vie de surcroit, est habitué à ce genre de frasques et de blagues. Sa seule fonction sur le blog est  de me donner des conseils en orthographe, d'où mes fréquentes corrections.
Nous pensons naïvement que les choses en  resteront là.
Oh que non !
X connait mes idées. Mon point de vue qu'il npartage pas tujours  l'intéresse, il cherche à le comprendre.
Tout  à son ouvrage sur un texte très long qu'il vient d'achever, il fait flèche de tout bois, et n'est pas à proprement parler, de la mouvance lgtb, et notre éducation catholique  nous rapproche encore.
Du sang familial commun  et breton coule dans nos veines, et nous sommes très liés et complices, sans qu'il n'y ait d'ambiguitéentre nous..
 Il a cependant  autre chose à faire que de s'occuper d'un blog, tandis-que moi je suis au chomâge d'intermittent. Il se trouve aussi que le concept de Projet Pyramidal de nature conspirationniste  donne du grain à moudre à son moulin. Je rappelle que la critique Gaie n'est pas au coeur de ce blog. X  lit donc ma prose certains  jours, et  rappelle à mon bon souvenir  certaines règles syntaxiques et grammaticales que j'ai oubliées (cette dernière conjugaison entre autre).
Tout aussi joueur que moi,  X accepte le jeu de confusions des identités, le  mélange les photos, et, profitant de nos gènes communs, on en glisse une, merveilleuse, où le prénom même de X est inscrit, jusqu'à ce que tout à coup...  -Nous sommes bien naïfs-  les choses  se corsent.
D se met à insulter  X.
Voici donc que D, le militant , pensant  ferrer le bon poisson, soulever le bon scandale, entame une vraie descente en règle, ici et là, fait des siennes, en menaçant, bavant, et dégobillant  sur le vrai X.
Et là, on se dit, surtout moi, mais dans quel piège est-on tombé ?
Au début, ce qui était hilarant a pris une tournure vraiment dégueulasse.
Stalinienne. Kafkaienne. Proprement.
D met ses menaces à exécution et fait tout un ramdam, entre autre sur Facebook, ameutant toutes les vieilles connaissances de X.
X, de mèche au départ, regarde cela atterré. Trop tard, la machine s'est emballée. On observe... sidérés. Le mal est fait, et la réaction de certaines personnes, qu'il a connues et à qui il a cependant rendu service,  glace mon ami.
Au début, c'était assez hilarant de voir D s'agiter et s'offusquer que mon ami n'assume pas ses idées, sauf que ces venaient non pas de  pas lui, mais de moi !
X qui ne souscrivait pas à certaines de mes impressions de ce monde, se rend alors compte du danger réel qui existe à jouer sur le net, et surtout à penser différemment.
J'ai demandé à X de s'exprimer directement sur mon blog. Trop atteint et blessé pour le faire, il m'a demandé de m'en dépêtrer moi-même. C'est peu de dire que je me sens con.
Je précise que j'étais instrumentiste de musique médiévale, que si je cogne sur la Maçonnerie, c'est parce que je l'ai connue, mais, je constate, que ce n'est pas d'elle que sont venus les coups (Quoique ?).
Je précise encore que je ne pardonne  pas à ceux qui sont tombés dans le piège et qui, de manière très imprudente, ont sali mon ami, sans avoir aucune preuve tangible. 
Hier , un proche ami de X, l'appelle et le prévient du message qu'il a reçu sur Facebook.
X n'a pas de compte facebook, il n'en savait donc rien... D'autres  connaissances  inscrites sur  Facebook, le contactent, et expriment leur sidération  de cette manière de faire. personne n'approuve vraiment nullement la méthode pour le moins barbare. X leur explique l'histoire et la blague qui a mal tourné.
Au moins, cela aura eu le mérite de nous ouvrir les yeux à tous.
Ces procédés odieux rappellent ceux du Politburo. D pourra continuer à dégoiser. J'ai quitté le monde la musique et ne m'en porte que mieux. 
Je rappelle que je défends ici des idées, et que je n'attaque aucune personne PRIVEE de manière personnelle.
Quant à mon ami X, je suis totalement désolé pour lui et lui présente mes sincères excuses.
Ca m'apprendra à vouloir discuter avec des personnes si mal  intentionnées.
Cela dit, un tel acharnement en est presque suspect.

PLG.







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire