vendredi 18 juin 2010

Décoming-Out...L'Importante è Finire...


Au début l'on braille :  "Ancora, ancora, ancora"...


Quand on ne dispose pas d'une âme grégaire, il est impossible de se fondre dans un quelconque moule, et de croire à certaines illusions offertes sur un plateau,  ou de gober les masses de mensonges engendrés et maintenus  par le phénomène du groupe, et relayés par cette médiocre société dite de Consommation.
Ainsi, j'espère que la mouvance Lgtb ne s'aveugle pas et ne considère pas représenter l'ensemble des sensibilités des personnes ayant eu ou ayant des pratiques dites "homosexuelles".
Cette mouvance ne représente qu'elle-même, teintée de gauchisme, elle fait pardoxalement les délices du consumérisme capitaliste dans les faits.
Le Lgtbisme ne représente  pas les Homosexualité/Bisexualité/Transexualité proprement dites. Il ne coïncide pas avec elles. Il en est juste une branche militante gauchiste extrêmement virulente et agressive.

La première des règles Lgtbiques que j'ai comprise est la très  triste identification de Soi à son "Orientation sexuelle". Là réside le désaccord majeur.

La seconde est leur exigence que la Société  octroie des droits que la nature  leur refuse, la conception d'enfants, par exemple, étant  exclusivement, soit  hétérosexuelle, soit artificielle, et en ce cas à risques ...

Ces deux règles ne font partie de choses qu'il m'est possible, de par ma conscience, et de par ma chrétienté de souscrire. De plus, le dans le Lgtbisme, il y a une promotion sournoise ou affichée de l'homosexualité, quand j'aurais vu et entendu tant d'homosexuels souffrir de leur solitude (le milieu ne fait pas de cadeaux) et de leur condition, le principal écueil étant de ne pas pouvoir avoir d'enfants avec leur partenaire. Entre respecter des personnes dont l'orientation sexuelle est une composante, et promouvoir l'homosexualité, il y a un abîme. Impossible d'évacuer aussi la difficulté pour des âmes féminines de se retrouvéer dans des corps masculins, quand bien même l'opération est réussie.

Certains s'insurgent ici et là, qu'un pédé - ils croient me nuire, quanden réalité, ils m'honorent- puisse penser différemment, puisse émettre,  de manière parfaitement  isolée, un modeste mais différent son de cloche. Ces derniers ne se gênent nullement  pour tâcher d'en détourner et d'en souiller sa parole afin de la rendre obsolète.  C'est le comble, une petite voix dissidente surgit de ces  ténèbres, et on désire aussitôt l'anéantir, et par des procédés des plus crapuleux qui confirment la tentation totalitaire et stalinienne du lgtbisme ! Bravo à la tolérance lgtbique !
Pourquoi alors ce titre faussement provocateur de "Décoming Out" ?
Devient-on hétérosexuel d'un coup de baguette magique (bien que je m'y sois essayé) ou par une opération inconnue du Saint-Esprit ?  Bien sûr que non ! Et puisque fonder une famille n'aura jamais fait partie de mes visées, la solution de la rétractation  de quasiment toute  sexualité était la seule viable.

Tout d'abord, je suis Vieux, -ou Vieille si vous voulez-
Rien  de tel que l'âge pour vous remettre les idées en place, et les pendules à l'heure, et pour vous confronter à la réalité et à la bienfaisante solitude. J'ai fait le deuil définitif et de l'affectivité, et de de la sexualité, ce qui vous évite de nombreuses emmerdes. La misanthropie étant une d'ailleurs une excellente recette pour accepter de vieillir.

Donnons quelques éléments de notre passé qui puissent aider les Lgtb, ahuris à comprendre, notre manière d'approcher le monde, et la gaytitude en particulier.

Eclairons ce chemin obscur. Au cours du singulier  destin, qui fut le mien, singulier car traversé d'épreuves pour le moins étranges et déstabilisantes, dont je ne parlerai pas ici, de très rares histoires de coeur sont venues "l''égayer".

Une première, avec une femme, X, pour laquelle j'aurais gardé évidemment une  grande  tendresse.
X vit aujour'hui avec un ancien professeur de faculté, sûrement pour son plus grand bonheur.

Une seconde, avec Y, graveur de son état, le seul homme qui m'ait aimé, mais vivant dans un chaos tellement indescriptible que cela  aura mis une fin à ce second essai raté. Pour lui aussi, je garde  une infinie tendresse. Y vit aujourd'hui avec une femme et il a un enfant.

Une troisième, la majeure, et la plus douloureuse. avec Z, un Amour majuscule mais nullement réciproque. La rupture avec Z fut vécue  comme une catastrophe intime. Et c'est peu dire que je l'aime encore. Z qui n'a pas renié son homosexualité, vit, comme il se doit,  avec A, avec un très bon métier entre les mains, plein aux as, et entouré d'animaux.

Je ne fréquente plus aucune de ces 3 personnes et n'en ait  plus aucune nouvelle.
Seul l'esprit  me relie à elles, elles ne le savent  pas, et mépriseraient qui sait, si par mégarde, elles apprenaient  la nature du sentiment spirituel que je leur porte toujours.

Néanmoins, ces 3 personnes, m'auront énormément apporté, sans le savoir, car elles m'auront forcé, jeune, à choisir mon  camp : celui de la Solitude, qui  est ma foi, une compagne des plus solides et des plus fiables, contrairement aux couples qui, eux, se font et se défont, se déchirent, Hétérosexuels compris.

3 échecs et la coupe, donc, se retrouva  pleine.

Ensuite, advinrent, comme par hasard,  de sérieux  ennuis de santé, (nécrose de l'oesophage) qui entrainèrent par là-même un  désastre professionnel.

Face aux aléas du destin, ll  restait  deux solutions :

-Ou par Haine de soi,  déchoir dans l'alcoolisme, s'enliser dans une sexualité désespérée, et prendre des risques supplémentaires avec le Sida qui faisait ses ravages à Paris.

-Ou, par Amour de soi, continuer de vivre, mais ailleurs, en se retirant  du monde et en se méfiant, à la racine, des valeurs transbahutées par ce même monde.

J'ai choisi, dès que matériellement cela fut possible, la seconde solution, qui impliquait un éloignement de la sexualité, des jeux de  la séduction, et de la civilisation.

Ainsi les années ont passé, avec une sexualité quasiment nulle, et par conséquent un recul  de 15 ans qui s'avérera salutaire.

Chacun a, à sa disposition, la possibilité de tricoter et de détricoter une portion de sa vie.
Les "couples" homos que j'ai vu se faire et se défaire ne m'ont pas convaincu. Je n'ai pas connu un seul de ces couples qui fut  fidèle, pas un. Chacun allant à droite et à gauche. 
Au nom de quoi aurais-je accepté,  quelqu'un qui, pour agrémenter l'ennui de ses jours, aurait introduit des tierces personnes  dans une union qui se serait avérée factice ? Jamais de la vie !
Par ailleurs, pour des raisons familiales, la notion de couple m'est en totalité étrangère.
En ce qui me concerne, l'amour au sens amoureux, ne présente  plus aucun intérêt.
Le cas des lesbiennes  s'avère, lui, différent, du cercle gay, il reste un continent obscur pour les homos mâles  mais si une plus grande solidité les relient, que de stratégies et de bidouillages  de leur part, pour avoir un enfant qui n'est pas le fruit de leur amour.

L'Amour entre femmes, je ne le nie pas,  mais on en cerne aisément les limites physiologiques.

La stérilité de l'homosexualité en soi m'aura, dès le départ,  posé un problème de conscience crucial... Il y a de cela 20, une conversation à bâtons rompus avec des "hétéroxexuels" m'avait heurté, elle parlait crûment "de l'inutilité de l'homosexualité ".Constat  dur à avaler sur le coup, mais le temps passant, je n'ai pu que, non pas  souscrire à cette idée, mais réfléchir  à son sujet..

Bref, en somme, j'aurais refusé, à la longue, un mode de vie qui ne me satisfaisait pas, quitté des cercles néfastes à plus d'un titre. En revanche, je m'aurais  fait, dans le cadre de ce cercle, deux ou trois  magnifiques  amitiés, mais, et  n'est-ce pas curieux,  avec des personnes avec qui je n'aurais jamais couchées ! Quel, hasard, qui n'en est pas un. Le cul a le don de tout foutre en l'air !
Pourquoi raconter cela ?  Quel intérêt dirons certains...
Parce que la réalité de l'Homosexualité, qu'on la badigeonne et qu'on l'emplume,  n'est  ni Rose, ni Arc-en-ciel. Ma tentative est de démontrer qu'il existe aussi d'autres voies, et que l'hyper-sexualité qui fait rage peut se muer  en enfermement, ce que j'ai, je crois, dans une vie sans doute antérieure, largement démontré, en travaillant sur la fantasmagorie sexuelle, et l'impasse où elle mène.
Jeune, la sensualité, quelle qu'elle soit,  est  enivrante,  quand on  prend de la bouteille, elle est un fardeau, et la vision qu'on en a, en devient différente. L'homosexualité est avant tout un destin, et pas des plus aisés !

Cette difficulté n'est pas que le fait que de la société proprement dite ou du "poids" des religions. Loin de là.

Je ne suis pas un  intégriste religieux, je prétends que chacun est libre de faire ce que bon lui semble, de  vivre son expérience, d'aimer qui il veut, d'aller au bout de ce qui obsède le milieu, à savoir, "le fantasme"... Chacun est libre donc, mais à ses risques et périls.

Mes fantasmes, je les ai tous vécus, en pensées, par actions ou par omissions.
Mes échecs, je les ai broyés au fur et à mesure.

Ensuite, après cela, que fait-on de sa Vie ?

Je suis Croyant, de part mes racines, et pour les raisons singulières que j'ai juste évoquées plus haut, qui sont trop intimes pour que je les étale et les expose ici. En terme de foi, cela s'appelle des Signes. Et Dieu sait, que l'on me croie ou non,  que j'en ai reçu.

La Foi, je le reprécise, c'est fondamental, ouvre des perspectives inconnues dans le Lgtbisme, dans la Psychanalyse, ou dans la Maçonnerie, pour ne citer que ces Clans et ces "Chapelles"...

S'il est possible aux Jeunes "Gays, Lesbiennes, Transexuels, Bisexuels" de trouver une forme de bonheur, grand bien leur fasse.
En ce qui me concerne, cette sexualité ne m'aura offert ni Présent, ni Avenir,  ni Joie, qui ne fussent  très vite sapés.

Est-ce une question de génération, ou est-ce la difficulté que pose l'Homosexualité en soi...?
Mystère. Je ne réponds pas tout à fait à la Question, néanmoins,  je la pose.

Le puis-je  encore ?

Si  un jour, j'ai  l'occasion de revisiter la France, que ceux qui me honnissent, aient le courage de me confronter et de m'inviter à leurs colloques, je les place  devant ce défi !

Je  ne suis pas une honteuse ! Je n'apprécie cependant qu'à moitié  ceux qui se font lâchement de la publicité sur mon dos, en se contentant, sans argument de taille, de  me dénigrer et de déballer à tout-va,  qu'ils se rappellent que ce qu'ils font est grave quand cela a  pour but de nuire manifestement à ma vie personnelle et professionnelle. De mon côté, je m'attause à ces dourants d'idées, pas à des personnes.

Ainsi, en conclusion, à regarder de près la prose lgtbique, je me pose diverses questions :

A t'on encore le droit  :

- De Considérer sa propre sexualité et affectivité comme une impasse ?

-  De Choisir de ne pas évoquer sa vie antérieure, sans pour cela être un traitre à soi-même ?

- De Faire le constat  que certains s'offusquent d'un  débat d'idées, alors que le Milieu Gay ne s'inquiète pas outre-mesures de sites invitant et encourageant, de manière implicite ou explicite, les relations sexuelles non protégées alors qu'il en va de la salubrité publique ?

- De Faire l'autre constat, que ce milieu qui aime la "provoc" n'aime bien que celle qui va dans le sens de la moquerie de l'Eglise Catholique, afin d'en saper les fondements, au nom de "l'humour" du'un fauc "politiquement incorrect". Le Magazine Têtu clamait ouvertement il y a quelques années, citant Nietsche : "on finira bien par déchistianiser l'Europe"...Vous y êtes à deux doigts, les Gars.

- De Penser à rebrousse-poils du Nouvel Ordre établi ?

- De Présenter son point de vue sans se faire personnellement  menacer,  et sans se voir apposer sur le dos de ridicules et réductrices étiquettes ?

- De Privilégier la spiritualité plutôt que d'encourager une sexualité qui tournerait à vide ?

-  De Vivre seul plutôt que de s'accommoder de restes et de se contenter de substituts d'amour ?

- D'Essayer de comprendre les tenants et les abouttisants de ce monde et de cette lamentable police de la pensée ?

- De Fustiger les Kissins sur le parvis des Cathédrales, expression d'un désarroi de générations, d'un déboussolement spirituel, d'une immaturité, d'un enlisement général dans le consumérisme -la jouissance à tout prix-  qui ne peuvent qu'entrainer de la part des spectateurs, au pire, révolte, au mieux compassion attristée  ? (Il y a des coups de pieds au cul qui se perdent, Le monde est au bord du gouffre, qui sait à deux doigts d'une troisième guerre mondiale, et il ne resterait à la Jeunesse qu'à aller se palucher  devant les Eglises !  Un jour viendra où dans cette même église, vous rentrerez penauds et honteux, en quête de Dimension Spirituelle, car la vie, mes enfants, n'est pas une mascarade continuelle, ni une Gay-pride,  ni une partie de rigolades ni de jambes en l'air ! Vous me comprendrez l'âge venu, d'autant que la plupart d'entre vous êtes fils et filles de chrétiens.

- De Dire que, contrairement à ce que certains sous-entendent, je ne crache sur personne, mais que je défends, sans arme, ni réseau (contrairement à d'autres), mais avec bec, ongles, agressivité sûrement, des idées, des points de vue, des opinions, toutes misérables et insensées semblent-elles être pour certains ?

- De Dénoncer l'idéologie "Américaine", axe immonde et destructeur, qui aura fomenté des dizaines de guerres et imposé son Empire à travers sa langue, sa sous-culture, ses sous-valeurs, sa glorification du dollar, ses stupides "icönes", ses alliés dont ils sont les pilotes etc.

L'Âme bretonne, c'est quelque chose ! Et je ne permettrai à aucun Jugement  qu'il soit justifié ou non, de saborder un bonheur que j'aurais mis des années à bâtir.
Autant, je sais rompre en visière, autant, je ne sais pas venir à résipiscence. Je ne demande donc pas  pardon de penser.

J'ignore si ces droits existent encore, en tous les cas,  je les dérobe  au vu et au su de tous.

Même au fond d'un cachot, un breton, et le Net en fourmille de merveilleux, reste à jamais une Bête -et quoique, curieuse, vilipendée, tuméfiée-  Libre !

Je suis très content  d'avoir quitté la France et ses médiocres tensions, France qui ne m'apprenait plus rien, tandis-que là où je suis, le dernier des clodos croisés dans un jardin est un trésor linguistique.

Amis et Ennemis, Je vous salue bien bas.

Et à la fin, l'on hurle : "L'importante è è, è, è, è, è... è finire..."

http://www.youtube.com/watch?v=lEaE_bAa4Ws

ps : dédé...aspire...suce, et  à fond, ...le blog

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