mardi 9 mars 2010

Je préfère être la personne disgracieuse que je suis devenue, et le partouzeur que j'ai été, (même si l'on ne m'y reprendrait plus) plutôt que d'être née femme et d'avoir tué en mon sein un être qui allait naitre. Il y a peu j'ai discuté avec une  amie  de 75 ans, croyante pourtant,  qui souffre de beaucoup de soucis de santé. A sa réflexion, "mais qu'est-ce que j'ai fait pour subir cela ?"...je n'ai pas pu m'empêcher de lui dire , "tu as avorté et plusieurs fois"...J'avoue que je ne vois pas forcément un lien de causes à effets direct -du moins sur cette Terre- entre avoir péché et souffrir. certains Tyrans meurent doucement dans leur lit. mais ce qui m'a sidéré le plus, c'est son air surpris. Pour elle, il n'y avait pas "péché". Il y a la loi  Veil, ça lui suffisait.
Beaucoup de pères sont laches et abandonnent des femmes enceintes. Cela dit, une civilisation digne de ce nom devrait permettre à toute mère de mener à bien sa grossesse, et son enfantement.
Qu'y a t'il de plus sacrée que la vie d'un enfant ? rien !
J'ai quitté totalement le milieu Gay, après l'éclosion du Sida, et quand la militance lgtbiste a voulu y introduire  le Pacs etc. et surtout l'adoption.
Je vais horrifier les athées et autres agnostiques, mais CULPABILISER celles qui pratiquent l'avortement, et ceux qui les y incitent est un stade indispensable à la prise de conscience des erreurs et horreurs que ces personnes effectuent en acceptant un assassinat en elles.
Ce monde a abandonné toute idée de morale.  Un prêtre a pour mission de pardonner. Il est censé être au stade de le faire. Pas moi. Du moins, pas encore. Le sujet de l'avortement m'est d'autant plus à coeur que je suis né très prématuré, et ai passé des semaines en couveuse.

http://www.ivg.net/

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