Hugh, J'ai dit !

Nous visitons souvent des forums qui vont  a priori  dans notre sens quand Ô surprise, nous en tenons un, un beau, un  FM au bout de notre ligne, un de ceux dont les travaux  ont détruit la Doulce France !  Envahie, Lobotomisée, Lobbyisée...
Ah, nous le tenons au col, on ne va pas le lacher !
Et on va même, pardi, le faire valdinguer par dessus nos épaules, non mais.

Lisez-moi donc  cette prose, une "Planche" que ça s'appelle, dans leur jargon :

"Burqa et franc maçonnerie : ma planche dans mon obédience.
Je vais traiter aujourd’hui d’un thème dont nous sommes les experts mondialement reconnus. Celui du Symbole. Nos outils sont des symboles, les symboles sont nos outils.
C’est avec ces outils que nous avons bâti la République laïque, et c’est avec ces outils que nous devons la défendre.
Et un nouvel outil vient d’apparaître sur l’Agora : le symbole de la Burqa.
Comment allons nous traiter du symbole de la Burqa ?
Matériellement, ce symbole se présente comme une pièce de tissu qui couvre le visage, ne laissant au plus apparaître que les yeux. Le visage étant entièrement voilé, on le nomme le voile intégral. Cette pièce de tissu est portée par une femme.
Ainsi, nous nous inscrivons d’emblée dans la symbolique vestimentaire qui se manifeste dans la mode féminine. Il est à noter que la mode vestimentaire féminine n’a pas joué jusqu’à maintenant un grand rôle politique dans l’Histoire. Il est difficile de trouver un précédent historique où la classe politique se serait entredéchirée pour une histoire de coiffe. Le vêtement féminin paraît un symbole faible. D’où celui-ci tire t-il sa force ?
Est ce de la frayeur causé aux enfants par l’apparition du Fantôme ?
Cette hypothèse a été évoquée. Il urge de protéger la jeunesse du traumatisme insoutenable provoqué par la vue du Fantôme.
Il s’agit donc d’un symbole terrifiant, à tenir hors la vue des enfants.
Un Fantôme est un être venu du monde des morts qu’il est peu rassurant de rencontrer dans un château hanté, mais est ce du même dont il s’agit dans une rue commerçante ?
La terreur suscitée par le symbole, au regard du motif allégué, semble irrationnelle. Même si les enfants avaient peur du Fantôme, il serait raisonnable de ne pas partager leurs craintes et, au contraire, de leur expliquer qu’il y a une femme sous le voile intégral, et non un squelette, et que cela lui plait de s’habiller ainsi. Il serait même possible d’aller à la rencontre de cette femme et de rire ensemble de la frayeur causé à l’enfant.
Non, ce ne sont pas les enfants qui ont peur du Fantôme, mais les adultes !
Ce sont eux qui parlent des Fantômes.
Or derrière ce Fantôme, se profile un spectre autrement plus inquiétant, le spectre d’une guerre civile entre laico-féministes d’une part, musulmans d’autre part. La France est menacée d’un retour aux guerres de religion, en raison même de sa laïcité et de son égalitarisme.
Il y a là de quoi surprendre. Ces bons vieux principes sur lesquels nous dormons des deux oreilles, tant ils sont fiables contre les guerres de religion, nous protègent de toute immixtion de l’Etat en matière théologique, et assure l’égalité de tous quelle que soient sa religion.
Ah ! Que nous sommes peinards, heureux citoyens protégés des furies sanguinaires des guerres de religion par nos excellents principes républicains !
- Allons Pangloss, vous n’avez encore rien compris. Le symbole de la Burqa piétine sauvagement le principe de laïcité et l’égalité dont il s’agit est celle entre un homme laïque et une femme ni pute ni soumise, et non entre catholiques et musulmans. C’est le féminisme qui redéfinit la notion laïque d’égalité des droits. C’est l’égalité de droits entre un homme et une femme. La burqa est le symbole de l’inégalité des hommes et des femmes dans l’Islam, donc c’est contraire aux principes de notre République. Quel puissant symbole terrifiant que voilà ! Il piétine la laïcité et l’égalitarisme de la République !
- Mais comment le sait-on ?
C’est donc que les Républicains se sont mis à faire de la théologie pour déterminer qu’elle est la valeur de ce symbole pour l’Islam ! Ils furent les premiers à violer le principe de laïcité qui s’impose à la République depuis 1905. La France laïque de 1905 ne combattait pas le dogme chrétien, en se livrant à de savantes analyses sur la coiffe des religieuses et ce qu’elle symbolisait comme oppression féminine. Ni les couvents ni les cloîtres ne furent interdits.
Les contestations, parfois violentes, portaient sur des transferts juridiques de propriété.
En ce temps là, la République ne faisait pas de théologie.
La Loi de 1905 tient la place de l’Edit de Nantes promulgué par Henri IV, mettant fin aux guerres de religion entre catholiques et protestants.
Ce à quoi nous assistons est la Révocation de l’Edit de Nantes par un Louis XIV républicain, De la précédente révocation s’ensuivit de funestes dragonnades et l’émigration massive des protestants. Le Louis XIV républicain veut rendre la vie impossible aux musulmans en commençant par ses femmes voilées, partiellement ou intégralement. La tenue de certaines citoyennes fait offense à la République. Même Robespierre n’avait pas osé çà.
Nous, mes Frères et mes Sœurs, qui sommes tant attachés à la République et aux valeurs qui assurent la paix civile, nous reconnaissons nous dans cette République théologique qui crée les conditions d’une guerre civile en se prononçant sur un symbole vestimentaire religieux dénoncé comme antilaïque et antiégalitariste ?
Qu’est ce que la burqa ? Nos frères musulmans sont unanimes à ce sujet : ce n’est pas un vêtement rendu obligatoire par l’Islam. C’est un symbole de piété, porté par une jeune fille pudique et craignant Dieu, marchant dans la voie du Seigneur et confiant en sa bonté et sa protection.
Quelle famille française catholique et conservatrice ne voudrait pas avoir une fille qui ne fume pas, ne boit pas, et se garde vierge pour le mariage ? La porteuse de burka, loin de représenter un péril social, est une jeune fille bien élevée dont il n’y a rien à craindre. Pourquoi la diaboliser ?
Sous la burqa, se trouve une innocente victime des persécutions xénophobes de faux laïques et prétendues féministes.
Sous la burqa se trouve une sœur engagée dans une démarche spirituelle.
Ne devrions nous pas offrir asile à ces persécutées, les inviter à rejoindre notre fraternité mixte, vraiment laïque et vraiment républicaine, afin de montrer à ces jeunes filles un autre visage de la République ?
Ne devrions nous pas, avec l’autorité historique qui est la nôtre, en matière d’égalité, de démocratie, de laïcité et des droits de l’homme, nous élever contre l’arbitraire, l’intolérance, la tyrannie, et faire un rempart de nos corps à ceux qui veulent déshabiller de pieuses jeunes filles engagées dans une démarche spirituelle que nous acceptons chez nous ?
La burqa est autorisée en loge. C’est un vêtement noir, conforme à nos règlements, qui ne stipulent pas l’obligation du visage découvert et notre doctrine respecte toutes les démarches spirituelles, si leur accoutrement ne viole pas nos règles.
Ce qui est bon pour une loge maçonnique est bon pour la République française.
Une prise de position claire de notre obédience à ce sujet, annonçant haut et fort que le port de la burqa n’est pas interdit dans nos tenues serait de nature à accroître notre visibilité publique et à faire progresser la cause de la paix civile.
J’ai dit. "

En tournant les talons, c'est qu'il a dû être fier de sa copie !
Une tarte dans la gueule, oui.
"Mon Obédience", voyez-vous cela. Quel esprit religieux appliqué à la sainte Loge !
Que du blabla, du politiquement correct, du plaqué Grande Loge, du dégueulé Droit Humain...
Être  Francs-Macs ou LA manière ô combien glorieuse et lyrique d'être ridicule !
Et Pierre, le FM de conclure par un désopilant, " J'ai dit", manque plus que le Hugh, il se prend pour un indien sous son tipi, ce couillon ! Les indiens étaient fabuleux, à côté, ces singeries-là sont celles  d'un clown. Allez, on va cesser d'être langue de pute. Oui, c'est juste un petit, une briquette en bas de l'édifice.  Tonton LGS va être gentil, va mon poussin, va  prendre des leçons dans ton assemblée de volailles maçonnes ! Cot, cot, cot, cot, codec...